Qui sont: Samir Yahia et Abdoulhamidou Sambi
Samir Yahia et Abdoulhamidou Sambi sont deux réalisateurs comoriens qui ont marqué le cinéma de l’archipel par leur contribution créative.
Samir Yahia est né en 1966 à Moroni, la capitale des Comores. Il a étudié à Paris et a obtenu un diplôme en réalisation audiovisuelle. En 1995, il a réalisé son premier court-métrage intitulé « Malamalama », qui raconte l’histoire d’un jeune homme comorien qui vit en France et qui doit faire face aux difficultés de l’intégration.
En 1998, il réalise son premier long-métrage « La porte du soleil », une histoire qui suit un jeune comorien qui doit faire face aux défis de la vie en France. Ce film a été un succès et a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux, notamment à Cannes.
Abdoulhamidou Sambi est également un réalisateur comorien de renom. Né en 1959, il a étudié à l’Institut national de l’audiovisuel (INA) en France et a travaillé comme réalisateur de télévision avant de se lancer dans le cinéma.
En 2002, il réalise son premier film « L’enfant du pays », qui raconte l’histoire d’un jeune comorien qui retourne dans son pays après avoir étudié en France. Ce film a également été un grand succès et a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux.
En 2008, Abdoulhamidou Sambi réalise « Le Maître des Éléphants », un film qui explore la relation entre les êtres humains et les éléphants. Ce film a été sélectionné pour la compétition officielle du Festival de Cannes.
Samir Yahia et Abdoulhamidou Sambi ont tous deux contribué au développement du cinéma comorien en racontant des histoires qui reflètent la vie et la culture des Comores. Ils ont également réussi à attirer l’attention des festivals internationaux sur le cinéma comorien et ont ouvert la voie à d’autres réalisateurs comoriens pour partager leur vision avec le monde entier.
En conclusion, Samir Yahia et Abdoulhamidou Sambi sont deux figures importantes du cinéma comorien. Leurs œuvres ont contribué à la création d’une identité cinématographique comorienne unique, tout en mettant en lumière les réalités sociales et culturelles des Comores.